加拿大华人论坛 加拿大生活信息Trente ans après, Mao hante toujours la Chine(from Figaro)
在加拿大
L' anniversaire de la mort du Grand Timonier est célébré discrètement à Pékin. LA CHINE pourra-t-elle un jour exorciser le fantôme de Mao ? À l'échelle de la planète, la cause paraît entendue avec l'extinction du maoïsme organisé, si l'on excepte les guérillas qui s'en prévalent au Népal et aux Philippines ainsi qu'une poignée de groupuscules en Inde et en Turquie. L'Occident, un moment tolérant à l'égard du Grand Timonier, le classe aujourd'hui plus près de Joseph Staline, voire d'Adolf Hitler, que des grands bienfaiteurs de l'humanité, à cette réserve diplomatique près que son régime et ses héritiers restent solidement en place... Pour les Chinois, le tableau est plus beaucoup plus compliqué, comme en témoigne l'hommage embarrassé que rend aujourd'hui la République populaire à son fondateur. C'est à peine si la presse officielle a signalé le trentième anniversaire de sa disparition, le 9 septembre 1976. L'État-Parti a marqué l'événement hier soir à huis clos, par un «grand spectacle poético-musical» au Palais du Peuple. Après avoir jeté aux orties l'essentiel de la doctrine socialiste en une génération, le régime préfère de toute évidence une célébration politique en profil bas. Mais il aura suffi aux invités de quitter le palais de l'Assemblée populaire pour constater à quel point Mao continue de dominer, physiquement, la capitale et le reste du paysage chinois. Au nord, son portrait gigantesque signale l'entrée de la Cité interdite. À l'est, son mausolée marque le centre de la place Tiananmen. À Pékin comme ailleurs, les chauffeurs de taxis suspendent son effigie sous le rétroviseur, comme on afficherait ailleurs un médaillon de saint Christophe. Il s'imprime sur les billets de banque. Chez les paysans, il trône sur la télévision. Dans les temples, on l'invoque comme un dieu, au milieu d'un panthéon chinois qui compte il est vrai quelques génies malfaisants. Gommer les chapitres les plus sanglants Mao demeure dans le coeur des Chinois non pas à cause du communisme, mais parce qu'il incarne une fierté nationale retrouvée au bout d'un siècle d'humiliation étrangère, occidentale puis japonaise. À ce souvenir soigneusement cultivé par la propagande s'ajoute l'obsession de la dictature à gommer les chapitres les plus sanglants de cinquante-sept ans de pouvoir. C'est sans doute ce que veut dire le président Hu Jintao, dernier successeur, lorsqu'il jure que «la bannière de Mao sera toujours portée au plus haut, en tout temps et toute circonstance». Le respect n'exclut pas l'ambivalence. Les vieux communistes, ceux qui ont vu trompé leur espoir de libération et subi dans leur chair les dérives du maoïsme, sont peut-être les plus défiants (voir ci-dessous). L'actuelle classe dirigeante est avant tout en quête de légitimité, après s'être délestée de l'essentiel du bagage idéologique. Au bout du compte c'est la jeune génération, privée de boussole et de recours par le régime, qui manifeste le plus de révérence à l'égard de Mao. Mais ce n'est pas une profession de foi. Comme l'observe Sidney Rittenberg, compagnon de route désillusionné de la révolution chinoise, «c'est faute de mieux et parce qu'ils ne l'ont jamais pratiqué».
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